Handicap invisible, la dyspraxie est une maladie qui affecte le développement, l’organisation et l’exécution des gestes appris. Elle est également connue sous le nom de « problème d’acquisition de la coordination ». La définition, les symptômes et le diagnostic de cette pathologie vous permettront de savoir comment la traiter.
Le terme « dyspraxie » et sa signification
La dyspraxie est le résultat d’un dysfonctionnement du cerveau relatif à l’exécution des actions. En raison de cette anomalie, la rapidité et la précision ainsi que l’organisation des gestes sont toutes deux altérées. En d’autres termes, une personne atteinte de dyspraxie est incapable d’exécuter spontanément des mouvements planifiés à l’avance, même si ses muscles moteurs fonctionnent normalement.
La dyspraxie présente quelques caractéristiques distinctives
La dyspraxie affecte à la fois le mouvement et la vision spatiale lorsqu’elle est présente. Les difficultés visuo-spatiales comprennent des problèmes de perception, d’exploration et d’organisation, ainsi que de représentation et d’organisation spatiale.
Au moins un enfant dans chaque classe est touché par cette maladie, ce qui signifie que plus de six pour cent des enfants en souffrent. La dyspraxie a un impact direct sur l’éducation, les loisirs et les activités quotidiennes de l’enfant. La dyspraxie de l’adulte est une menace pour le corps médical lorsqu’il s’agit d’adultes.
La dyspraxie et ses manifestations
Même si les symptômes varient d’un enfant à l’autre, il est possible d’identifier la dyspraxie par un certain nombre de ces signes et symptômes. Parmi ces symptômes, le nombre le plus significatif est de quatre.
Le premier symptôme est une incapacité à se repérer dans le monde
Un dictionnaire, un texte long, un journal intime ou un livre sont tous difficiles à comprendre pour un enfant dyspraxique. C’est la même chose si vous lisez un tableau, un plan ou un graphique. Au moins, cet enfant reconnaît les lieux qui ne lui sont pas familiers.
Deuxième symptôme : incapacité à dessiner ou à écrire
Même si l’enfant est atteint de dyspraxie, il a du mal à réaliser une opération. Les muscles de sa main commencent à fléchir sur le crayon, ce qui entraîne un dessin de travers. En raison de son écriture négligée et traînante, le journal de ce jeune a un aspect bâclé et non professionnel.
Troisième symptôme : manque d’intérêt pour les jeux liés à la construction
Jouer à des jeux imaginaires est un plaisir pour l’enfant dyspraxique, grâce à son imagination débordante, à la richesse de son expression orale et à sa bonne mémoire. Les jeux de construction, en revanche, ne piquent nullement son intérêt.
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Le symptôme suivant est la difficulté à apprendre de nouveaux gestes
L’enfant dyspraxique a du mal à coordonner ses mouvements, il égare donc souvent des objets comme la règle, la clé ou le compas. Jouer d’un instrument de musique, faire du vélo, passer son permis de conduire, tout cela lui semble difficile. Il est facile pour lui de cacher ou de jeter des objets après qu’ils soient tombés par terre à cause de son inadaptation.
Quelle est la meilleure façon de diagnostiquer la dyspraxie ?
Le diagnostic précoce de la dyspraxie peut être réalisé dans un établissement de PMI (Protection Maternelle et Infantile) ou par un médecin pour enfants. Ce diagnostic peut également être réalisé par un médecin scolaire ou un pédiatre.
Toutefois, si les problèmes persistent, il est essentiel de procéder à une évaluation médicale complète. Une équipe pluridisciplinaire de neuf professionnels de la santé a procédé à cette évaluation en se basant sur des recherches concernant les quatre symptômes les plus marquants de la maladie.
Ophtalmologue, psychologue, oto-rhino-laryngologue, médecin, ergothérapeute, psychomotricien, neurologue, orthophoniste et psychopsiatre font partie de ce groupe.
Il est possible de corriger partiellement ou totalement la dyspraxie en utilisant les approches de réadaptation et de rééducation.